Sur les flots, Vélo : Festival International des Jardins

Sans aucun doute, le jardin réunit-il de manière prodigieusement condensée un nombre considérable des forces du vivant. Peut-être est-il d’ailleurs le lieu du vivant par excellence. Haut lieu de pollinisation, de multiplication, de développement exponentiel de la végétation dans toute sa diversité, mais aussi foyer d’une vie animale où se concentrent ses alliés : abeilles, papillons, scarabées, fourmis, lombrics, oiseaux et autres associés, le jardin est au cœur d’une nature qui nourrit, guérit, apaise et ressource.

Les insectes, notamment, sont essentiels à l’équilibre de la vie sur terre et indispensables à l’alimentation humaine, en particulier. Or l’on sait qu’en trente ans, plus de 75 % des insectes volants ont disparu en Europe. Notre devoir est donc de préserver, de toutes les manières et avec détermination, le jardin et ses alliés, lieu fragile et fondamental de vie et de survie, qui nous apporte l’ombre, la fraîcheur et la douceur, dont nous avons tant besoin, mais qui produit aussi notre nourriture, notamment les légumes et les fruits.

Il nous faut donc protéger les arbres et les fleurs. S’il convient, bien sûr, de préserver l’eau, indispensable aliment des plantes, nous devons également penser le jardin de façon globale, comme un écosystème complexe dans lequel les éléments interagissent les uns avec les autres.

Le jardin, source de vie, est un acteur essentiel de vitalité, de dynamisme et d’énergie. Tel est le défi lancé aux concepteurs des jardins 2024.